Saturday, June 7, 2008

Le cadeau des États-Unis à l'Irak

AVERTISSEMENT : Pour votre bien-être, l'auteur dont il est fait mention dans les lignes qui suivent ne serait jamais publié où que ce soit au Québec.

Fouad Ajami, un professeur d'origine libanaise enseignant à la Johns Hopkins University, a récemment pris le temps de publier un article dans le National Post intitulé "America's Gift to Iraq". Il y explique pourquoi il est futile de s'attarder aujourd'hui à la question de la présence ou non d'armes de destruction massives en Irak et que ce qui devrait être débattu, c'est la possibilité pour ce pays de pouvoir enfin goûter à la liberté :
Because, make no mistake about it, Bush has made this historic decision that the Arabs have the possibility of freedom in their DNA. And that's the message he has taken to them. And that's the message he has remained true to. And that's the message he will leave with on Jan. 20, 2009. This assertion that liberty can stick on Arab soil is a gift that Bush brought to the Arabs.

http://www.nationalpost.com/story.html?id=540096

2 comments:

mathieun said...

Pour répondre à tes propos sur Cyberpresse, Karzai et Al-Maliki ne sont pas représentatifs aux yeux du peuple. Ils savent donc très bien que leurs jours sont comptés dès le départ des troupes étrangères. En passant, l'intégrisme n'était pas présent en Irak avant l'invasion...Depuis, oui...Je sais, la dictature de Hussein était violente contre ses ennemis, mais pas plus qu'au Myanmar, en Corée du Nord, en Biélorussie ou en Arabie saoudite. Ce qui nous amène aux vraies raisons de l'invasion en Irak...Toutefois, maintenant que le mal est fait, il faut ramasser les pots cachés avant de partir...De plus, en Afghanistan, je suis d'accord avec l'intervention de l'OTAN puisque le régime taliban constituait une menace sérieuse à la sécurité planétaire et aux libertés des femmes.

Planète Québec said...

Nous sommes d'accord concernant l'Afghanistan. À propos de l'Irak, vrai que l'intégrisme était moins présent avant l'invasion. Le pays n'en était pas moins violent et répressif pour autant.

Karzai et Maliki pourraient survivre au départ des troupes. Le nouveau gouvernement irakien est une surprise même pour les Américains. Lire l'article d'Ajami auquel je réfère.